Mathieu Schneider : Mahler et l’esprit du nocturne
Une
conférence est organisée, une heure avant les concerts en abonnement (entre
19h30 et 20h15, PMC, Salle Oberlin) en collaboration avec Radio Accent 4,
la Musique classique en Alsace*. Son objectif est de plonger au plus profond d’une
des partitions présentées afin d’appréhender au mieux la soirée qui va suivre,
de resituer l’œuvre, à la fois dans le parcours personnel de son auteur et dans
l’histoire de la musique, de l’analyser dans son contexte politique et social
ou encore d’en tirer des enseignements purement artistiques. Ces avant-propos
musicaux (accès libre) sont une des composantes essentielles de la politique
menée par l’Orchestre visant à faire mieux comprendre les pièces
interprétées : ils s’inscrivent dans la même dynamique que les ateliers
d’écoute ou l’insertion de commentaires musicaux dans les programmes
du soir distribués (eux aussi gracieusement) à tous les spectateurs.
Journaliste, universitaire ou musicologue, chaque intervenant est un
spécialiste dans son domaine : il présente de manière intelligente (et
intelligible) les enjeux de l’œuvre et ses thématiques essentielles. Il s’agit
sans doute de la meilleure introduction possible à la soirée musicale que l’on
peut aborder avec, à l’esprit encore fraiches, les informations reçues, puisque
de la conférence au concert, il n’y a que quelques pas…
Durée : 45 minutes de 19h à
19h45
Lieu : Palais de la musique et des
congrès
Tarif : gratuit
Public : tous public
Inscription : entrée libre
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(Strasbourg, 96.6 MHz / Sélestat, 98.8 MHz / Colmar, 90.4
MHz ; pour plus de renseignements, consulter www.accent4.com)
Mathieu Schneider : Mahler et l’esprit du
nocturne
La Septième
symphonie en mi mineur de Gustav
Mahler, composée en 1904-1905, se singularise par la présence de deux
nocturnes. Le recours, dans la symphonie, à ce genre musical, popularisé au
début du XIXe siècle par John Field, est exceptionnel. D’après Alma
Mahler, il serait une référence à l’atmosphère des poèmes de Josef von
Eichendorff, mais il se pourrait qu’il relève plus généralement du recours au
fantastique et soit justifié par le rapport particulier des symphonies de
Mahler à la nature.